Date / Heure
Date(s) - 01/10/2020 - 03/10/2020
Toute la journée
Emplacement
CEIPI / Le Cardo
Catégories
Suite à la crise sanitaire provoquée par la covid-19 le séminaire est reporté aux 1-2-3 Octobre 2020. Les inscriptions restent ouvertes jusqu’à mi-septembre !
Cette nouvelle session fait suite aux éditions très réussies des 2 dernières années qui ont rassemblé un grand nombre de professionnels venant de presque tous les pays européens, du Brésil, Canada, États-Unis, Chine, Inde, Malaisie et du Japon, ainsi que des hauts fonctionnaires d’institutions de renom.
L’intelligence artificielle (IA) et les robots font depuis longtemps l’objet de la science-fiction. Ce futur imaginaire est à présent devenu une réalité. La réglementation des activités liées à l’intelligence artificielle est appelée à devenir un enjeu majeur de politique publique. En particulier, les effets perturbateurs de l’IA sur les modèles d’affaires traditionnels obligeront à reconsidérer le cadre de la propriété intellectuelle.
Aujourd’hui, l’IA et les algorithmes écrivent des nouvelles et des romans, génèrent des œuvres d’art, écrivent et interprètent de la musique. L’intelligence automatisée peut stimuler les processus d’innovation de sa propre initiative. L’IA défie les notions juridiques les plus traditionnelles en matière de propriété intellectuelle, telles que la « copie », l’« originalité », le « créateur », l’ « auteur » ou l’« inventivité ». Un robot peut-il être un auteur ? Un robot peut-il être un inventeur ? Un robot peut-il co-écrire un travail réalisé avec l’intelligence humaine ? Qui est titulaire des œuvres ou des inventions générées par l’IA ? Les inventions d’IA devraient-elles être considérées comme des antériorités ? A qui appartient l’ensemble de données à partir duquel une intelligence artificielle est réalisée ? Qui devrait être responsable de la créativité et de l’innovation générées par l’IA, si elles empiètent sur les droits d’autrui ou d’autres dispositions légales ?
Ce programme de formation explorera ces questions épineuses en analysant les aspects juridiques, politiques et éthiques concernant l’impact de l’IA sur la créativité et l’innovation. Il devrait intéresser les économies créatives et les professionnels et entrepreneurs des hautes technologies, les juristes, les décideurs, les juges et les étudiants.
Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée : Intelligence Artificielle et PI