Exploiter les données représente un véritable enjeu pour les entreprises. Face à une compétitivité toujours plus accrue, il est apparu essentiel d’identifier toute la valeur ajoutée des données pour se différencier et en retirer tout le potentiel.
Les données deviennent primordiales et clés pour la prise de décision en entreprise : elles permettent avec les chiffres et les analyses de construire des stratégies efficaces et d’être plus pertinents tant sur des problématiques internes que dans la démarche de relation client. Le Big Data, c’est avant tout une formidable opportunité pour les entreprises d’innover, de développer leurs ventes, leurs bénéfices, leurs marchés, d’adresser de nouveaux clients, et de créer de nouvelles offres. C’est également une source sans fin pour des algorithmes qui apprennent, reproduisent, prédisent et nous aident à décider. Plus les informations sont nombreuses et riches, plus les algorithmes seront performants.
Des données insuffisamment exploitées
Aujourd’hui, seule une petite partie des données sont réellement exploitées par les entreprises. La principale raison de cet état vient du fait que leur collecte, leur stockage et leur exploitation coûtaient jusqu’à présent très cher ; plus cher que la valeur générée par leurs exploitations. Ce volume nous impose une approche totalement différente, à savoir qu’il nous est impossible d’appréhender toutes ces informations. Plutôt qu’essayer de résoudre l’impossible, laissons faire les mathématiques avant de pouvoir donner un contexte.
Ces données deviennent actionnables et par conséquence la quête de l’exhaustivité de ces dernières un enjeu majeur. Plus ces données sont nombreuses, plus les déductions qui en sont tirées seront justes.
Le domaine du possible est infini. Les limites peuvent être juridiques, déontologiques ou tout simplement résider dans la capacité à capter et stocker l’information.
S’intéresser à la finalité des données
Nous vivons une nouvelle « ruée » mais vers un bien immatériel : les données. Les leçons du passé ne sont que rarement utilisées : on assiste à nouveau à une profusion de projets pris uniquement sous l’angle technique sans considération des finalités et une fois de plus, beaucoup sont/seront un échec. Ce type de démarche ne présente que des désavantages :
augmentation des coûts, peu de conduite du changement, une mise en avant d’une « élite » de sachants souvent incapables de partager et d’expliquer leurs travaux et une mise en marché complexe finissant souvent par de la défiance.
Ce type de projet ne fonctionne bien que s’il est conduit par une équipe pluri disciplinaire riche de talents éclectiques. Travailler sur des finalités bien identifiées facilitera également l’appropriation et donc la conduite du changement. L’impact sur la collecte de données sera positif en se concentrant au début sur le plus utile au regard de la problématique traitée avant de l’élargir au fur et à mesure. C’est le Smart Data.
Le Big Data et le Smart Data sont des tendances lourdes qui ne font que commencer. Ce n’est pas une mode dans l’usage ; il répond à un besoin de travailler les données plus en profondeur, pour créer de la valeur, parallèlement à des capacités technologiques qui n’existaient pas dans le passé. Les technologies vont bien entendu continuer à évoluer entrainant avec elles les usages et expérimentations. Beaucoup d’entre eux n’en sont qu’à leurs débuts et il faut s’attendre à en voir surgir certains auxquels nous n’avons même pas encore pensés aujourd’hui.