Sophia Antipolis, située dans le département des Alpes Maritimes, est la plus importante technopole de France et d’Europe. Elle a été fondée grâce à la volonté d’un personnage exceptionnel, le sénateur Pierre Lafitte, au début des années 70. Passionné par la technologie et l’innovation après un voyage dans la Silicon Valley, il a voulu et a travaillé à la création de cette Technopole.
À ce jour, il existe 2 500 entreprises qui emploient 38 000 personnes de plus de soixante
nationalités différentes, opérant dans les secteurs les plus avancés : ITC, sciences de la vie, énergie, santé et développement durable. Elle compte une université prestigieuse (UCA), 5500 étudiants et plus de 4500 chercheurs du secteur public. Un succès fantastique dont chacun devrait s’inspirer. Un bastion de l’innovation industrielle en France.
Récemment, l’UCA a été choisie par un jury international, dans le cadre de la stratégie
nationale pour l’intelligence artificielle promue par le Président Emmanuel Macron, comme
siège d’un institut de recherche consacré à l’intelligence artificielle et à ses applications
dans les domaines de la santé, de la biologie numérique et de la ville intelligente.
La possibilité de donner une impulsion supplémentaire au développement de Technopoles
et à l’ensemble du territoire des Alpes-Maritimes.
Après l’initiative du sénateur Laffitte, c’est aujourd’hui le président du département,
Charles Ange Ginésy, qui s’emploie à faire en sorte que l’opportunité de cet Institut de
recherche sur l’IA soit pleinement saisie. Il a sollicité Marco Landi pour l’aider et lui fournir
d’autres idées de développement.
Ensemble, ils ont créé une commission qui s’est rendue au Canada pour voir comment la
recherche en IA est utilisée dans d’autres pays. Grâce à la relation que Marco Landi
entretient avec Joshua Bengio, le fondateur de la MILA à Montréal, ce déplacement de
l’autre côté de l’atlantique leur a donné accès à de nombreuses initiatives universitaires,
privées et publiques. Il est apparu alors d’une grande nécessité d’informer les citoyens sur les perspectives des IA, les étudiants de plus en plus intéressés par les IA et les jeunes entreprises aidées dans leur parcours toujours très difficile au début. C’est vrai en France, comme en Italie.
Au cœur de la technopole de Sophia Antipolis, un espace dédié à l’IA appelé “Maison de
l’Intelligence Artificielle” a été spécifiquement créée avec des rôles bien définis :
démonstration des applications réalisées avec l’IA, conférences pour le public, cours pour
les étudiants depuis le collège, mise à disposition de l’IA pour les start-ups.
L’objectif est maintenant d’étendre le territoire et de créer “la Cité de l’intelligence
artificielle”.