Le 9 avril dernier, Leonard organisait une conférence sur un sujet central : l’environnement et l’intelligence artificielle. Intitulée “L’IA, meilleure ennemie de l’environnement ?”, elle a réuni Hugues Ferreboeuf de The Shift Project, Ouisole et Christian Gellé de Microsoft.
L’objectif était de s’interroger sur l’optimisation de l’usage de nos ressources. C’est en effet la proposition de valeur de centaines d’applications d’intelligence artificielle qui apportent des prédictions plus fines que les technologies actuelles pour mieux gérer les flux d’énergie, les procédés industriels, les opérations logistiques, etc. L’IA réussit même l’exploit de diminuer la consommation énergétique des data centers, centre de stockage et traitement des données particulièrement gourmands en énergie.
Mais derrière ce potentiel se cache le coût, bien réel, des données de l’IA et de toutes les infrastructures nécessaires à sa mise en place. Quel sera l’impact environnemental de l’IA ? Quel est le risque d’un « effet rebond » qui conduirait à aggraver l’impact climatique des solutions numériques d’aujourd’hui ?