Le Laboratoire de cyberjustice a annoncé en juin dernier le lancement de son partenariat de recherche baptisé AJC (Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice et l’intelligence artificielle). Il aura pour objectif de mettre l’intelligence artificielle au services des acteurs judiciaires et des justiciables, afin d’accroître l’accès à la justice. Il sera dirigé par le professeur Karim Benyekhlef, directeur du Laboratoire et financé par le programme partenariat du Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (CRSH). (CP)
Le projet “AJC / Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice et l’intelligence artificielle”
AJC réunit, pour 6 ans, une équipe multidisciplinaire et internationale composée de 45 chercheurs et de 42 partenaires représentant des centres de recherche, des institutions publiques, des professionnels du droit, des représentants de la société civile et des acteurs du secteur privé.
Bénéficiant d’une subvention de 4.3 millions des différents partenaires du projet pour mener à bien 16 chantiers de recherche. Le projet tirera avantage de l’infrastructure de recherche unique du Laboratoire de cyberjustice qui se compose de salles d’audiences technologiques et d’un laboratoire informatique. L’équipe AJC pourra également compter sur le soutien de partenaires, afin notamment de tester, par des simulations, des algorithmes d’intelligence artificielle pouvant se déployer dans le système de justice.
Les travaux des chercheurs vont permettre de mieux comprendre les enjeux socio-juridiques et éthiques liés à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le système de justice. Leurs travaux porteront aussi sur la conception et la simulation d’outils technologiques visant la prévention et la résolution des conflits. Après un inventaire et une analyse des applications pratiques de l’IA dans le domaine du droit et de la justice au Canada et à l’étranger, l’équipe sera en mesure de proposer des guides de meilleures pratiques et un cadre de gouvernance qui devraient permettre aux décideurs publics d’élaborer des politiques publiques éclairées et fondées sur des travaux scientifiques de haute qualité.
Des livrables concrets seront proposés aux partenaires
- Les ministères de la justice et les institutions publiques
- Les principaux détenteurs de données judiciaires
- Le secteur institutionnel
- Le milieu de l’action sociale et communautaire
- Le monde professionnel de la justice, l’industrie et les principaux développeurs
- Les universités et les centres de recherches spécialisés
Plus d’informations : www.ajcact.org