À l’occasion du NIPS de Long Beach, Elon Musk aurait expliqué que Tesla était bien en train de fabriquer ses propres puces d’intelligence artificielle. Le cas échéant, cela pourrait avoir un fort impact dans la conception des voitures autonomes de niveau 5 du constructeur automobile.
Des puces spécialement conçues pour l’IA
Le marché des puces est en expansion et les annonces de nouvelles cartes graphiques et autres processeurs plus performants se multiplient. Nvidia, Qualcomm, Samsung ou encore Huawei font partie des grands acteurs du secteur mais d’autres entreprises technologiques décident d’y investir également dont Apple, Microsoft et il semblerait Tesla.
Selon The Register and CNBC, Elon Musk a en effet profité de sa venue au NIPS 2017 pour dévoiler que Tesla était définitivement tournée vers le futur et l’intelligence artificielle. Il aurait en effet expliqué :
“Je veux être bien clair sur le fait que Tesla est sérieuse concernant l’IA, autant au niveau des softwares que des hardwares”.
Selon les personnes présentes, il aurait précisé que son entreprise était en train de “développer un hardware d’intelligence artificielle spécialisée qui, selon nous (Tesla), sera le meilleur au monde”. Selon The Register, il aurait également confirmé le développement de puces hardware IA par Tesla.
Tesla et la conduite autonome
Les constructeurs automobiles annoncent d’ores et déjà des mises en vente de véhicules autonomes de niveau 4 autour de 2020, en misant sur des partenariats. Honda a récemment fait part de sa collaboration avec SenseTime. Tesla de son côté reste discrète.
À l’heure actuelle, le constructeur travaille à partir de cartes graphiques Nvidia mais des puces IA spécialement conçues par Tesla pour Tesla pourraient avoir un impact sur le développement de ses technologies de conduite autonome.
Un rapport de CNBC en septembre dernier laissait déjà entendre que l’entreprise d’Elon Musk était en train de développer sa propre puce IA. Les journalistes indiquaient même que 50 personnes étaient mobilisées sur ce projet dont le spécialiste en la matière Jim Keller qui avait rejoint Tesla en 2016 après avoir travaillé notamment sur les puces A4 et A5 d’Apple. Ce projet pourrait peut-être permettre d’atteindre l’objectif d’Elon Musk de proposer des véhicules autonomes de niveau 5 d’ici 2 ans.