Ce mardi 28 novembre, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique, a profité d’une conférence donnée à l’École 42 pour annoncer une grande consultation en ligne. Elle aura pour objectif d’identifier les freins au développement de l’écosystème français.
Le Tour des start-ups
Depuis novembre 2017, le secrétaire d’État chargé du numérique réalise des déplacement dans plusieurs villes françaises pour échanger avec les entrepreneurs locaux. Il sera notamment présent à Lyon le 6 décembre et à Toulouse le 21 décembre. Il s’agit d'”aller à la rencontre d’acteurs peu habitués à formuler précisément leurs demandes aux pouvoirs publics”.
Les start-ups pourront ainsi énoncer les soucis qu’elles rencontrent concernant leur développement. Parallèlement, une consultation en ligne a été ouverte, jusqu’au 22 décembre prochain, afin que les entrepreneurs puissent s’exprimer sur le sujet.
Une consultation pour tout se dire
L’objectif de cette consultation est de pouvoir faire le point sur l’écosystème actuel qui entoure les start-ups françaises et leur environnement économique. Avec l’essor de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies, sont créés de nouveaux métiers mais cela demande également de modifier de nombreux axes comme l’acquisition de compétences ou la commande publique. Mounir Mahjoubi déclarait notamment:
“L’enjeu est de faire prendre conscience à un maximum de personnes qu’il faut des mesures différentes pour favoriser l’innovation. Mais si ces lois sont là, c’est qu’elles correspondaient à un enjeu essentiel, met en garde le secrétaire d’État. Par exemple, les voitures autonomes ont besoin d’être testées, mais ce n’est pas possible pour des raisons de sécurité routière”.
Les entrepreneurs peuvent donc répondre en ligne à 15 questions traitant de différents thèmes tels que le financement, le recrutement, les relations avec les administrations, la fiscalité ou encore les réglementations. Leurs réponses seront analysées en janvier-février prochains pour tenter de dresser un portrait des besoins de l’écosystème. Les changements ne seront toutefois pas immédiats car, comme l’indique le secrétaire d’État, “ce long travail ne pourra pas être résolu en 3 mois”.