La startup française omicX a bouclé une nouvelle levée de fonds d’un montant de 2,6 millions d’euros. Elle est à l’origine de la création de la plate-forme OMICtools, dédiée aux chercheurs et bioinformaticiens.
Bioinformatique, intelligence artificielle et intelligence cognitive
Créée par Arnaud Desfeux, docteur en neurosciences, omicX s’est imposée en tant que leader dans le domaine de la bioinformatique. La start-up propose plus de 22.000 outils et compte près de 1,3 millions de visiteurs par an. Elle est devenue une référence internationale en biologie en proposant un environnement de travail pratique via sa plate-forme OMICtools. Dédiée à l’analyse de données biologiques, elle permet aux chercheurs, bioinformaticiens ou encore développeurs de trouver les outils nécessaires à l’exploitation de leurs données.
Le développement des sciences biomédicales implique une transformation numérique. Proposer des solutions pour stocker, analyser, traiter et partager des données biologiques toujours plus volumineuses est fondamental. omicX propose une classification propriétaire via sa plate-forme. Elle aide les utilisateurs à trouver de nouveaux outils. Ce faisant, elle favorise la collaboration entre ses membres.
Une nouvelle levée de fonds pour devenir le leader mondial de la bioinformatique
Ce n’est pas la première levée de fonds pour omicX. En 2016, la jeune pousse rouennaise a en effet bouclé deux tours de table pour un montant total d’1 million d’euros. Basée à Rouen, elle compte sur une équipe de près de 30 personnes et espère bien recruter de nouveaux collaborateurs notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. Son objectif est désormais de se renforcer en tant que leader mondial de la bioinformatique en accélérant ses développements dans l’intelligence artificielle et l’intelligence collective
Cette levée de fonds de 2,6 millions d’euros a été menée par une banque d’investissement privée suisse et suivie par Normandie Participations, BpiFrance. omicX pourra ainsi poursuivre le développement d’OMICtools et de son projet d’algorithmes basés sur le machine learning. Cela permettra à la start-up de répondre, en prenant en compte les commentaires des utilisateurs, à des questions biologiques complexes grâce à une séquence logique d’outils.