Ce 1er juin, la start-up parisienne Julie Desk a annoncé avoir levé 2,5 millions d’euros. La société créée en 2014 par Julien Hobeika, Guillaume Michiels et Nicolas Marlier souhaite notamment se développer à l’international.
L’assistante virtuelle des professionnels
Les trois fondateurs, ingénieurs de l’école polytechnique, ont commencé leur projet en 2013, en développant une application d’organisation de sorties entre amis. Un an plus tard, ils se tournaient vers l’idée d’une assistante virtuelle pouvant répondre aux e-mails et gérer un agenda.
Après une phase de travail plutôt artisanale durant laquelle les trois créateurs répondent eux-mêmes à leurs clients, ils commencent à automatiser le service. Julie Desk, leur assistante virtuelle dédiée au monde professionnel, a rapidement intéressé des entreprises, notamment à l’étranger. Spécialisée dans la gestion d’agendas professionnels, elle permet de gagner en productivité.
Développement international, automatisation et compétitivité
La start-up réalise en 2015 et en 2016 deux levées de fonds et récoltent en tout 800.000 euros. Un an plus tard, ils lèvent 2,5 millions d’euros, ce qui porte le total à 3,3 millions en seulement 2 ans. Un véritable succès pour permettre à cette jeune entreprise d’accélérer son implantation.
Bilingue, Julie Desk souhaite en effet se développer commercialement, notamment à l’international. Les fondateurs indiquent également chercher à travailler sur:
Des algorithmes plus puissants, pour améliorer ses performances et augmenter son autonomie.
De nouvelles fonctionnalités, pour répondre aux besoins des grands groupes, avec l’intégration de Skype for Business ou la réservation des billets de train par exemple.
Une véritable expertise dans un secteur en mutation
Plus efficace, plus performante et dotée de nouvelles fonctionnalités, Julie Desk pourra ainsi poursuivre son implantation dans un secteur de la gestion de ressources humaines en pleine mutation. Du fait de sa spécialisation dans une niche, la start-up a pu développer une véritable expertise dans le domaine en seulement deux ans. C’est également cela qui lui permet de se différencier des assistants virtuels des géants tels que Google ou Microsoft, plus généralistes.