Dans le cadre de son émission Matières à penser, Serge Tisseron avait reçu en 2018 Nathalie Nevejans, maîtresse de conférences en droit privé à l’université d’Artois, spécialiste du droit et de l’éthique de l’intelligence artificielle, membre du comité d’éthique du CNRS (COMETS). Ensemble, ils avaient évoqué la thématique du “droit” des robots.
Quel point commun existe-t-il entre un robot industriel fabriquant des pièces d’automobiles, le robot aspirateur que vous avez peut-être déjà chez vous, un robot chirurgien, un véhicule autonome et un robot sexuel ? Nathalie Nevejans l’explique : tous posent des problèmes de droits. Ces diverses machines vont en effet, chacune à leur façon, nous obliger à repenser le droit. Comment garantir la sécurité de leurs utilisateurs, bien sûr, mais aussi leur vie privée et même leur liberté ? Car si les robots peuvent être les « meilleurs amis de l’homme », ils se révèlent aussi parfois les mouchards les plus efficaces et les plus discrets qu’il nous ait jamais été donné de côtoyer.
Le choix musical de Nathalie Nevejans est l’air “La donna è mobile” du Rigoletto de Verdi, interprété par Andrea Bocelli.