Selon plusieurs rapports publiés ce mois-ci, les avancées technologiques en cours vont permettre une croissance économique globale. Aussi, si l’intelligence artificielle suscite depuis des années des craintes de la part du grand public, le nouveau rapport de PwC va peut-être permettre de concentrer davantage les opportunités qu’elle offrira.
La robotique et l’intelligence artificielle comme nouvelles sources de richesse
Selon PwC, l’intelligence artificielle contribuera à hauteur de 15,7 billions de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030. Une plus grande productivité, des marges d’erreur réduites et une explosion de la consommation seraient en effet à prévoir.
Côté productivité, PwC indique que 6.6 billions de dollars seront générés grâce à l’automatisation des tâches et à l’intégration de systèmes intelligents. En remplacement ou en soutien aux salariés, l’intelligence artificielle permettra d’accroître les bénéfices.
Parallèlement, les recherches menées pour améliorer l’expérience client (chatbot, marketing personnalisé, réalité augmentée, etc.) devraient entraîner une forte hausse de la consommation. Le client se verra en effet conseillé de façon très personnalisé et son accès aux produits sera facilité.
Comprendre les enjeux de cette révolution technologique pour pour l’appréhender
Les projections de PwC sont également très intéressantes au niveau du PIB global. Le développement de l’intelligence artificielle permettrait en effet une augmentation de 14% du PIB global entre 2015 et 2030.
La Chine, du fait de son économie basée sur des produits manufacturés localement, va connaître une croissance particulièrement importante. Un rapport d’Accenture Plc et Frontier Economics annonce d’ores et déjà que son taux de croissance annuel actuel de 1,6% va passer à 7,9% d’ici 2035.
Cela sera rendu possible par le développement important de la recherche en robotique et en intelligence artificielle. L’énorme impact économique et social engendré par ces avancées technologiques est indéniable. Cependant, même si l’intelligence artificielle implique des risques, une coordination humain-machine pourrait permettre de limiter les effets négatifs. La régulation, la protection des données et l’information auprès du grand public sont à ce titre fondamentaux.
