Génome Québec et l’Université Laval lancent Genovalia, le premier centre de valorisation des données génomiques non humaines au Québec

Le 12 avril dernier, Génome Québec et l’Université Laval ont annoncé le lancement de Genovalia, premier centre de production, de traitement et de valorisation des données génomiques non humaines du Québec. Ce centre aura pour objectif de soutenir les travaux en génomique, dès la planification avant-projet jusqu’à la valorisation, la structuration et le stockage des données en appliquant les principes FAIR pour la gestion des données : facilement trouvables, accessibles, interopérables et réutilisables.

Cette initiative permettra de créer de la valeur en misant sur la synergie entre l’IA et les données génomiques non humaines dans des domaines tels que l’agroalimentaire, la foresterie et les sciences environnementales.

Génome Québec

Génome Québec, organisme à but non lucratif qui a vu le jour en 2000, a permis au Québec de prendre une longueur d’avance dans la recherche en génomique. Celle-ci consiste en l’étude de l’ensemble du matériel génétique d’un être vivant (humain, plante, animal ou virus), l’analyse des génomes des organismes, tant du point de vue de leur anatomie (séquences et organisation) que de leur physiologie (expression et régulation)

Il a pour mission de catalyser le développement et l’excellence de la recherche en génomique mais aussi son intégration et sa démocratisation. Pilier de la bio-économie du Québec, les fonds qu’il investit proviennent du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec (MEI), du gouvernement du Canada par l’entremise de Génome Canada et de partenaires privés.

Daniel Coderre, président-directeur général de Génome Québec, a d’ailleurs déclaré :

« Afin de jeter les bases de Genovalia, Génome Québec a investi 500 000 $ au cours de la dernière année. Cette approche novatrice entre l’intelligence artificielle et les données génomiques hors santé permettra d’optimiser cet investissement pour en tirer des bénéfices au profit de la société québécoise. Enfin, cette synergie propulsera la recherche scientifique en mettant à contribution la richesse de ce grand volume de données qui, ultimement, agira comme catalyseur de l’innovation québécoise et levier de la compétitivité du Québec au Canada et à l’international. »

La direction scientifique du centre sera assurée par Claude Robert, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval et chercheur collaborateur à l’IID, l’Institut Intelligence et Données de l’université.

l’IID de l’Université Laval

Créée en 1852 par le Séminaire de Québec, l’Université de Laval a été la première université francophone à voir le jour en Amérique.

Elle est actuellement une des principales universités de recherche au Canada, leader en formation à distance, compte plus de 1 650 professeures et professeurs, près de 2 300 chargées et chargés de cours et autres membres du personnel enseignant et de recherche et environ 55 000 étudiants provenant de 130 pays chaque année, dont 27 % dans les cycles supérieurs.

Inauguré en janvier 2020, l’Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval réunit les forces vives de la recherche et de l’innovation en intelligence artificielle et en valorisation des données de la grande région de Québec.

Ses chercheurs travaillent au développement et à l’enrichissement des connaissances dans de nombreux domaines : industrie 4.0, smart city, Internet des objets (Iot), réseaux de capteurs, dispositifs intelligents, l’imagerie médicale… et la génomique.

Genovalia

Genovalia bénéficiera ainsi de l’expertise de l’IID et des infrastructures de recherche de l’Université Laval pour faire face plus efficacement aux défis du domaine de la génomique : permettre une meilleure standardisation dans la collecte des données, augmenter l’échange d’informations entre différents domaines de recherche, augmenter la capacité computationnelle, développer des outils d’analyse plus performants, etc.

Une meilleure utilisation des données génomiques procurera de nombreux avantages tant pour l’industrie que pour l’orientation des politiques publiques et l’avancement de la recherche scientifique.

Sophie d’Amours, rectrice de l’Université Laval, assure :

« La génomique non humaine, qui concerne entre autres les sciences de l’agriculture, de l’alimentation, des écosystèmes et de la foresterie, est un domaine au potentiel scientifique et économique majeur qui mérite d’être mieux développé. Le partenariat avec Génome Québec, qui a rendu possible la création de Genovalia, illustre le désir de l’Université Laval de mettre son expertise et ses infrastructures de rechercheau service de la société québécoise. »

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