La nouvelle étude d’Oracle et Pamela Rucker, CIO Advisor, Instructor chez Harvard, intitulée « Il n ‘y a pas de planète B : comment les entreprises et la technologie peuvent aider à sauver le monde ? », a révélé que, quelque soit le pays où les gens vivent, ils exigent davantage d’avancées en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et attendent des changements dans ce sens pour les entreprises. Plus de 11 000 consommateurs et chefs d’entreprise de 15 pays ont été interrogés, ils pensent que la technologie est la solution pour atteindre les objectifs attendus.
Les résultats de la recherche sont basés sur une enquête menée par Savanta, Inc. entre le 25 février et le 14 mars dernier qui questionnait sur les comportements des consommateurs et des chefs d’entreprise à l’égard de la durabilité et des efforts sociaux, ainsi que les attentes concernant l’IA et les bots dans les efforts ESG.
Les entreprises doivent intensifier leurs efforts en matière de développement durable et social
Les événements des deux dernières années ont fait prendre conscience qu’il était plus que jamais nécessaire d’intensifier les efforts en matière de développement durable et social, et les entreprises sont appelées à intensifier leurs efforts.
- 93 % des personnes déclarent que la durabilité et les facteurs sociaux sont plus essentiels que jamais, 80 % que les événements des deux dernières années les ont amenés à modifier leurs actions.
- 94 % pensent que la société n’a pas fait suffisamment de progrès. Pour 42 %, les personnes ont d’autres priorités, 39 % pensent que c’est le résultat d’une préférence pour les bénéfices à court terme plutôt que pour les avantages à long terme, et 37 % pensent que la paresse et l’égoïsme priment sur les actions pour sauver la planète.
- 45 % pensent que des changements significatifs pour la durabilité et les facteurs sociaux ne peuvent être apportés que par les entreprises.
- 78 % se disent frustrés et déçus par le manque de progrès des entreprises à ce jour et 89 % n’attendent plus de promesses en faveur des ESG mais des actes.
- 84 % pensent que les entreprises progresseraient davantage vers la durabilité et les objectifs sociaux avec l’aide de l’IA et 61% pensent même que les bots réussiront là où les humains ont échoué.
Les préjugés et les défis opérationnels freinent les entreprises
Les chefs d’entreprise savent que les efforts de développement durable sont essentiels au succès de l’entreprise et font même plus confiance aux bots plutôt qu’aux humains pour stimuler les efforts de développement durable et sociaux :
- 92 % pensent que les programmes de développement durable et ESG sont essentiels au succès de leurs organisations. Pour 40 %, leur marque s’en trouve renforcée; 39 % en attendent une augmentation de la productivité et 38 % de nouveaux clients.
- 91 % des chefs d’entreprise rencontre d’importants obstacles lors de la mise en œuvre d’initiatives de développement durable et d’ESG. Les plus grands sont : l’obtention de mesures ESG auprès de partenaires et de tiers (35 %), un manque de données (33 %), des processus de reporting manuels chronophages (32 %).
- 93 % des chefs d’entreprise feraient confiance à un bot plutôt qu’à un humain pour prendre des décisions en matière de développement durable et de société. Ils seraient meilleurs pour : collecter différents types de données sans erreur (43 %), prendre des décisions rationnelles et impartiales (42 %) et prédire les résultats futurs sur la base des mesures/performances passées (41 %).
- Les chefs d’entreprise pensent que les personnes sont essentielles au succès des initiatives d’ESG et meilleures pour mettre en œuvre des changements basés sur les commentaires des parties prenantes (48 %), apporter aux autres les informations nécessaires pour prendre des décisions (46 %) et prendre des décisions stratégiques en fonction du contexte (42 %).
Les entreprises qui ne s’impliquent pas dans l’ESG pourraient perdre clients et employés
- 94 % des personnes veulent s’investir en matière de durabilité et de facteurs sociaux et ainsi vivre plus sainement (50 %), sauver la planète pour les générations futures (49 %) et aider à créer plus d’égalité dans le monde (46 %).
- 70 % des personnes seraient prêtes à se détourner des marques qui ne s’impliquent pas en matière de développement durable et social et 69 % quitteraient même leur emploi pour une marque qui met davantage l’accent sur ces efforts.
- Si les organisations peuvent démontrer clairement les progrès qu’elles ont fait, les gens seraient prêts à payer leurs produits et services un peu plus cher (87 %), y investir (83 %), travailler pour eux (83 %).
Les chefs d’entreprise en comprennent l’importance et l’urgence : 91 % souhaitent augmenter leur investissement dans la durabilité.
Pamela Rucker conclut :
« Les événements des deux dernières années ont placé les initiatives sociales et de développement durable sous le microscope et les gens exigent des changements matériels. Bien qu’il y ait des défis à relever pour s’attaquer à ces problèmes, les entreprises ont une immense opportunité de changer le monde pour le mieux. Les résultats montrent que les gens sont plus susceptibles de faire des affaires et de travailler pour des organisations qui agissent de manière responsable envers notre société et l’environnement. C’est un moment opportun. Si la pensée a évolué, la technologie a également évolué et peut jouer un rôle clé. à surmonter bon nombre des obstacles qui ont freiné les progrès. »