Devant les statistiques alarmantes du braconnage sur le continent africain, la Fondation Lindbergh s’est associée à Neurala dans le cadre du programme Air Shepherd. Cette société a développé un logiciel d’intelligence artificielle, Neurala Brain, qui sera intégré aux drones de surveillance de la Fondation.
Des drones et des ressources jusqu’à présent limités
Le programme en question cherche à sauver éléphants et rhinocéros des braconniers agissant principalement de nuit à l’aide de caméras à infrarouge. Les drones utilisés jusqu’à présent enregistraient des images après avoir détecté une forme vivante et avaient une autonomie de vol de cinq heures.
Les images ainsi obtenues étaient analysées humainement par des opérateurs qui alertaient les gardes en cas de personnes suspectes. Cependant, il était impossible de traiter toutes les données reçues en temps réel.
La reconnaissance visuelle de Neurala Brain
Le logiciel d’intelligence artificielle Neurala Brain va donc pallier aux difficultés du programme Air Shepherd. Le système pourra repérer directement, en temps réel, les formes non-répertoriées et alerter les gardes.
Neurala Brain peut en effet reconnaître les éléphants et les rhinocéros. L’analyse des images reçues est donc plus rapide et plus précise permettant une meilleure identification de menaces pour les animaux.
Selon Max Versace, le CEO de Neurala, cette collaboration:
« est un très bon exemple de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour une bonne cause ».