C’est par un billet de blog que Meta a annoncé le projet Waterworth,”son projet de câble sous-marin le plus ambitieux à ce jour”. Ce projet qui représente selon l’entreprise un investissement pluriannuel de plusieurs milliards de dollars ,vise à déployer un cable sous-marin de plus de 50 000 km qui apportera “une connectivité de pointe” aux États-Unis, en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud et dans d’autres régions stratégiques.
Connue pour ses plateformes de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, Meta via sa division Meta AI, fondée en 2013 sous le nom de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), à l’origine du modèle open source LaMA, s’investit également dans l’IA.
Le cable, qui, son installation terminée, sera le plus long à utiliser 24 paires de fibres, fera le tour du monde. Selon Meta, Waterworth, permettra de “renforcer l’échelle et la fiabilité des autoroutes numériques du monde en ouvrant trois nouveaux corridors océaniques dotés de la connectivité abondante et à haut débit nécessaire pour stimuler l’innovation en IA dans le monde entier.”
Une infrastructure innovante au service de l’IA
Les câbles sous-marins sont l’épine dorsale de l’infrastructure numérique mondiale, transportant plus de 95 % du trafic intercontinental à travers les océans. Cependant, ils peuvent être endommagés par des tremblements de terre sous-marins et des éruptions volcaniques ou les ancres de navires
Pour répondre aux besoins numériques croissants ,Meta a collaboré au cours de la dernière décennie,avec divers partenaires et déployé plus de 20 câbles sous-marins notamment des câbles de pointe à 24 paires de fibres optiques, bien au-delà des 8 à 16 paires présentes dans les systèmes conventionnels.
Avec Waterworth, Meta repousse encore les limites de l’ingénierie des infrastructures sous-marines pour améliorer leur résilience et accélérer leur déploiement. Ce projet met en œuvre un routage optimisé, en maximisant l’installation du câble en eaux profondes – à des profondeurs pouvant atteindre 7 000 mètres – et en renforçant les techniques d’enfouissement dans les zones de faille à haut risque, notamment près des côtes.
Selon l’entreprise, ce projet ne se contente pas de relier les continents, il facilitera une plus grande coopération économique, renforcera l’inclusion numérique et ouvrira des opportunités de développement technologique. En Inde, par exemple, où Meta a déjà investi de manière significative dans l’infrastructure numérique, Waterworth contribuera à accélérer ces progrès et à soutenir les ambitions du pays pour son économie numérique.
Elle conclut :
“Avec le projet Waterworth, nous pouvons contribuer à faire en sorte que les avantages de l’IA et d’autres technologies émergentes soient accessibles à tous, quel que soit l’endroit où ils vivent ou travaillent.”