La course est lancée depuis quelques années concernant le développement et la mise en vente de véhicules autonomes. Selon Boston Consulting Group, le marché des véhicules autonomes et semi-autonomes pèsera 42 billions de dollars d’ici sept ans, et près de 77 billions de dollars d’ici 2035.
L’annonce de Daimler, à qui appartient Mercedes-Benz, le 4 avril dernier, concernant le lancement de taxis sans conducteur en libre service dans seulement trois ans arrive donc à une période où les entreprises automobiles ont pris conscience de ce secteur lucratif en devenir.
Ford et BMW ont déjà annoncé qu’ils souhaitaient mettre en service ce genre de véhicules pour 2021 tandis que Generals Motors et Google, avec Waymo, n’ont pas donné de date exacte mais devraient être sur le même type de planning. Uber, le leader du secteur de transports de passagers en taxi évalué à près de 70 billions de dollars, a déjà pris de l’avance et transporte depuis septembre dernier des voyageurs autour de la ville de Pittsburgh dans des voitures autonomes monitorées tout de même par des techniciens.
La concurrence s’annonce donc acharnée mais Mercedes-Benz n’en est pas à son coup d’essai puisqu’en 2015 la firme avait déjà sorti un concept de camion autonome. Elle propose également depuis des années des véhicules dotés de systèmes d’Auto-Pilote qui permettent aux voitures de rester dans leur voie tout en respectant les distances de sécurité avec les autres conducteurs.
Afin de pouvoir proposer sous trois ans un système totalement autonome et opératif, Daimler utilisera à la fois les compétences de Mytaxi, une app acquise en 2014 semblable à Uber, ainsi que son expérience avec Care2Go. Concernant l’assemblage matériel/logiciel, la multinationale s’est associée à Bosch.
Daimler n’a précisé aucune autre information donc pour l’instant nous ne sommes pas en mesure d’indiquer une date officielle de lancement ou même si cela sera uniquement pour les Etats-Unis ou pour l’Europe.
