Les 15 et 16 novembre, le Comité national de la CFDT Cadres organisait plusieurs débats autour de la thématique “L’intelligence artificielle : même pas peur ?”
Dans la vidéo ci-dessus vous pouvez retrouver notamment Basile Guley, juriste au services des questions sociales et RH à la CNIL et Jean-Emmanuel Ray, professeur de droit à La Sorbonne qui ont ouvert le débat avec la première table ronde du vendredi 16 novembre.
Le programme de la vidéo :
9h00 : Intelligence artificielle et droit individuel et collectif du travail
10h15 : Les algorithmes au service de la décision syndicale
11h00 : Les défis et opportunités à relever par les syndicats
12h00 : Conclusion du Comité National par Laurent Mahieu, Secrétaire Général de la CFDT Cadres
Retrouvez les débats de la journée du jeudi 16 novembre sur la vidéo ci-dessous :
Intelligence artificielle et droit individuel et collectif du travail
“Pourquoi aborder ce sujet qui semble très galvaudé et à la mode ?
Des dizaines de débats organisés autour de l’intelligence artificielle – pour autant de rapports et de missions – prolifèrent au niveau national et international. Ceux-ci font état de pronostics plus ou moins sombres quant à l’impact de l’IA sur le nombre d’emplois, ainsi que de représentations plus ou moins crédibles sur l’IA et sa future emprise sur les femmes et les hommes.
Les nombreuses (et parfois contradictoires) contributions sur les impacts de l’IA méritent d’être abordées. Il convient d’évoquer là ses retombées en termes d’emploi et de compétences, de soulever ses enjeux éthiques, de sécurité, de protection des données personnelles des salariés et de transformation du travail.
Par les éclairages de ses intervenants et les débats proposés, le Comité national de la CFDT Cadres entend inciter l’action et les initiatives de la CFDT sur le terrain. Notre syndicalisme a un rôle à jouer, au même titre que d’autres institutions : pour cela, nous devons être partie prenante consciente des enjeux qui se jouent et qui se joueront dans l’avenir proche, et à plus long terme.
Notre organisation s’intéresse depuis toujours aux changements technologiques : le constat montre que les cadres sont les premiers sollicités pour mener à bien l’accompagnement à ces changements dans les entreprises. L’intelligence artificielle ne fait pas exception à la règle : même si elle concerne de nombreuses activités pas toujours exercées par des cadres, ce sont bien souvent ces derniers qui se retrouvent sollicités pour opérer ces transformations dans les entreprises ou administrations.
Nous ne voulons pas nous opposer à l’IA : elle est déjà à l’œuvre. Nous voulons toutefois contribuer à l’orienter et à la gouverner pour en tirer le maximum de bénéfices pour nos adhérents, les travailleurs et nos concitoyens…en n’oubliant pas la question de fond : Dans quelle société voulons-nous vivre ?”