Une étude réalisée au niveau mondial par le cabinet Vanson Bourne pour Mulesoft, fournisseur d’une solution d’intégration et d’API filiale de Salesforce, révèle que les demandes en automatisation au sein des entreprises sont en forte hausse. Celles-ci proviendraient de différents départements soucieux d’accroître leur rendement et leur productivité face à l’incertitude macroéconomique actuelle. Bien que 90% des DSI (Directeurs des Services Informatiques) en France constate une augmentation de la demande au sein de leur entreprise, 69 % des organisations françaises craignent néanmoins que la prise en charge de l’automatisation n’aggrave leur dette technique.
Face aux incertitudes macroéconomiques actuelles (marchés, emploi, coûts…), les CEO et les dirigeants veulent booster la croissance, réduire les coûts et accroître la productivité de leurs entreprises. Grâce à un ensemble d’outils d’intégration et de gestion d’API, celles-ci se tournent vers des technologies d’automatisation afin de créer de la valeur plus rapidement à tous les niveaux, que ce soit pour les équipes chargées des ventes, du service client, du marketing ou des activités commerciales.
Pour comprendre comment les services informatiques répondent aux défis auxquels ils sont confrontés, Salesforce a commandé une étude mondiale auprès du Cabinet Vanson Bourne.
Cette étude se base sur une enquête menée en ligne en février 2022 aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Australie. Les 600 répondants, dont une centaine en France, sont des dirigeants d’un service informatique d’organisations publiques ou privées d’au moins 1000 salariés.
Une nette hausse de la demande d’automatisation
La grande majorité (87 %) des personnes interrogées a constaté une hausse de la demande d’automatisation de la part des équipes métiers ces deux dernières années. D’après les résultats, l’essentiel de cette demande provient de quatre départements :
- recherche et développement (41 %) ;
- service administratif/équipes de production (41 %) ;
- marketing (33 %) ;
- service client (23 %).
D’autre part, l’enquête révèle que les solutions technologiques existantes, parfois très anciennes, ralentissent les équipes informatiques dans leur réponse aux besoins d’automatisation des équipes métiers .
- 93 % des personnes interrogées en France estiment que la modification et la reconstitution d’automatisations représentent des défis à l’heure où les exigences des systèmes et des entreprises évoluent;
- 69 % des répondants pensent que la restructuration des applications et données est susceptible d’aggraver la dette technique de leur organisation.
Matt McLarty, directeur technique de terrain mondial, et vice-président du Digital Transformation Office chez MuleSoft, déclare :
« Les organisations de tous les secteurs veulent automatiser leurs processus et leurs expériences clients aussi vite que possible. Cependant, en s’appuyant sur les mauvais outils et techniques, elles risquent en réalité de freiner l’innovationt. Il est essentiel pour elles d’être en mesure de s’adapter au progrès technologique, afin de créer leurs automatisations et de connecter leurs applications et leurs données de façon globale. En l’absence d’une approche plus composable, les organisations risquent d’alourdir leur dette technique plutôt que de l’alléger. »
Booster la croissance grâce à l’automatisation
En France, les entreprises entendent profiter pleinement du potentiel de l’automatisation, que ce soit pour stimuler leur croissance ou pour se développer plus rapidement et de façon moins disruptive. Ainsi, 51 % d’entre elles s’appuient sur des capacités d’intégration et de gestion d’API pour soutenir leurs efforts d’automatisation des processus métiers et offrir une meilleure expérience client.
Certaines optent pour une stratégie d’hyperautomatisation, une approche orientée métier adoptée par les organisations pour identifier, contrôler et automatiser rapidement autant de processus métiers et informatiques que possible. Selon l’enquête, 78 % des organisations françaises intégreront l’hyperautomatisation à leur feuille de route dans les 24 prochains mois. Elles auront donc besoin des outils et capacités adéquats pour créer et modifier des automatisations.
Matt McLarty affirme :
« Les organisations ne doivent jamais considérer leur mission comme accomplie une fois le processus automatisé.S’il nous faut tirer une leçon en ces temps incertains, c’est bien la nécessité d’adopter une nouvelle mentalité dans le cadre professionnel. »
Il ajoute :
« Dans cette économie numérique, les organisations florissantes sont celles qui s’adaptent le plus vite aux changements. Les acteurs établis doivent donc se concentrer sur trois objectifs : se développer de façon efficiente et durable ; accroître leur agilité de manière sûre à l’échelle ; et innover constamment. »