Sur cette vidéo, nous pouvons découvrir le producteur londonien Hector Plimmer utiliser NSynth, l’algorithme open source de machine learning de Magenta créé en 2017 et l’instrument de musique expérimental de Google, NSynth Super. Le géant d’internet vient de dévoiler ce projet de synthétiseur tactile développé à partir des recherches effectuées pour NSynth qui cherchait à explorer comment les outils de machine learning pouvaient aider les artistes dans leur processus de création.
Cela renvoie évidemment à l’annonce il y a peu de l’album Hello World du label Flow Records, composé par plusieurs artistes et un logiciel d’intelligence artificielle. Après plusieurs années de recherches, ce projet baptisé Flow Machine dont François Pachet était à l’origine, avait pu aboutir à la création de ce premier album composé avec une IA.
Contrôlable en MIDI, le NSynth Super utilise le réseau de neurones créé pour NSynth par Magenta pour générer des sons :
“Construit à partir de précédentes recherches dans le domaine, magenta a créé NSynth (Neural Synthesizer). Il s’agit d’un algorithme de machine learning utilisant un réseau de neurones profond qui apprend les caractéristiques des sons, et ensuite peut créer un son totalement nouveau à partir de ces caractéristiques.
Au lieu de combiner ou de mélanger les sons, NSynth synthétise un tout nouveau son en utilisant les qualités acoustiques des sons d’origine – donc on peut obtenir un son qui est en partie de la flûte mais aussi en partie de la sitar, ensemble. “
Dans le cadre de la poursuite de leurs recherches les équipes de Magenta et de Google Creative Lab ont donc créé NSynth Super, un instrument expérimental open source permettant aux artistes de faire de la musique avec des sons totalement nouveaux générés grâce à l’algorithme de NSynth. Google a indiqué ce mardi avoir ainsi pu générer près de 100.000 nouveaux sons à partir de 16 sources sonores originales. Le hardware et le logiciel sont disponibles sur GitHub en open source.