EuraTechnologies, premier incubateur et accélérateur de start-ups français, a annoncé une levée de fonds de 24 millions d’euros auprès de l’Association Famille Mulliez ainsi que d’Entreprises et Cités (via ECTech) parmi d’autres investisseurs privés. Tous les actionnaires historiques : la Métropole Européenne de Lille, la Région Hauts-de-France, la Ville de Lille, le Crédit Agricole Nord de France, la Caisse d’Epargne Hauts de France et le Crédit Mutuel Nord Europe, ont également participé à ce tour de table.
EuraTechnologies a été fondé à Lille en 2009 grâce à la détermination de Pierre de Saintignon, alors vice-président en charge du développement économique de Lille Métropole. Déclarant que « le rôle d’un élu est de créer les conditions d’un développement économique », il a porté ce projet de rénovation de friches industrielles, notamment la réhabilitation des usines Leblan-Lafont, pour y installer EuraTechnologies sur 115 000 m².
Classé dans le top 3 des accélérateurs en Europe, précurseur de la French Tech, il est aujourd’hui le fer de lance de l’économie numérique en France et le plus grand incubateur d’Europe avec un total de 150 000m² de locaux dans les Hauts-de-France. Il compte plus de 300 entreprises et de 6 500 salariés. Il accompagne les start-ups dans différents secteurs : FinTech, InsurTech, LegalTech, Cybersecurity, AgTech, SpaceTech, Robotics & Industry, RetailTech & E-Commerce, PropTech, EdTech & HRTech. L’an passé, 225 startups sont sorties des différents programmes contre 100 en 2017.
Déploiement d’une nouvelle feuille de route grâce à cette levée de fonds
Cet investissement va permettre à EuraTechnologies d’entamer une nouvelle étape stratégique afin de mieux accompagner toutes les transitions, économiques, environnementales et sociales. La nouvelle feuille de route sera déployée autour de 4 axes prioritaires :
L’emploi
EuraTechnologies va renforcer son équipe pour offrir un accompagnement plus international et deeptech aux startups accueillies et vise la création de 3 000 CDI d’ici 2023.
Les équipements de pointe et collaboration
- Sur les 24 millions d’euros, 10 seront investis dans les équipements technologiques de pointe, et plus particulièrement dans la Cybersécurité, l’AgTech et la PropTech ;
- EuraTechnologies se veut un lieu de rencontre incontournable entre le monde de la recherche et les startups deeptech pour la région. Ces dernières auront accès aux équipements et partageront leurs utilisations avec des centres de R&D, des grands groupes ou des universités ;
- L’un des premiers investissements prévus est un cyber-range pour le Campus Cyber.
Transition environnementale et engagement NetZero
- Pour répondre aux transitions numérique et environnementale, EuraTechnologies a pris des engagements forts et vise à devenir le 1er incubateur NetZero en Europe d’ici 2030 ;
- L’incubateur souhaite entraîner son écosystème de start-ups dans cette transition, donnera accès aux entrepreneurs accompagnés à des formations NetZero ainsi qu’à des outils pour accélérer leur transition.
Création d’incubateurs dans 10 pays d’Europe de l’Est et écosystèmes émergents
- EuraTechnologies ouvrira 10 incubateurs dans des universités technologiques d’Europe de l’Est et dans des écosystèmes numériques émergents ;
- EuraTechnologies, idéalement située à mi-chemin entre Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam, se veut être la porte d’entrée en Europe occidentale pour les startups de ces écosystèmes.
Martine Aubry, ancienne Ministre et Présidente du Conseil de Surveillance
d’EuraTechnologies, déclare :
« Notre incubateur numérique lillois, cher à son fondateur Pierre de Saintignon, est en train d’entrer dans une nouvelle dimension, en montrant la voie d’un écosystème startup encore plus inclusif et plus respectueux de l’environnement. EuraTechnologies est devenu depuis sa création le plus grand incubateur de startups en Europe. Cette levée de fonds étendra cette dynamique à de nouveaux acteurs. Ouvrir le capital de ce joyau technologique à des investisseurs privés permettra d’accélérer leur transformation numérique et de créer 3 000 emplois supplémentaires d’ici à 2027. Je m’en réjouis et c’est sans hésiter que je proposerai à la Ville de Lille d’accompagner cette dynamique en investissant elle-même plus d’1 million d’euros. »
