Initié par le groupe Caisse des Dépôts, déployé en partenariat avec l’ADEME, l’Institut Mines Telecom et HEC Incubation, l’Appel à Projets collaboratifs TechSprint a pour objectif d’identifier et de favoriser le déploiement de services data innovants dans les filières économiques, pour accélérer la transformation écologique du pays. Les projets peuvent être déposés jusqu’au 8 janvier 2024 inclus.
Cette nouvelle édition invite les acteurs de l’innovation verte, de la Tech et de l’écologie à relever des défis majeurs à fort impact sur les enjeux de transformation écologique et pour lesquels les solutions data/IA peuvent jouer un rôle d’accélérateur significatif :
- Finance durable : Comment la data et l’IA peuvent se mettre au service des acteurs financiers européens et de leurs clientèles en matière de finance durable, à la fois en termes d’efficacité et de nouveaux services associés à la transformation écologique ?
- Flexibilité énergétique : Quelles solutions data et IA pour réduire les consommations énergétiques des bâtiments, et favoriser le décalage de la consommation sur la période de production des Energies Renouvelables ?
- Transport de marchandises : Comment la data et l’IA peuvent-elles permettre de réduire l’impact environnemental du transport terrestre de marchandises ?
- Préservation des Ecosystèmes : Comment la data et l’IA peuvent-elles permettre de réduire l’usage de nos ressources naturelles, de préserver les écosystèmes et de favoriser le réemploi des matières premières et l’économie circulaire ?
Les catégories du challenge
Le TechSprint #2 cible deux catégories de projets, à savoir les “Jeunes Pousses” pour les solutions technologiques au stade de preuve de concept (POC) et les “Bambous” pour celles au stade de pilote, MVP ou déjà commercialisées. Les projets doivent être avancés et viser le passage à l’échelle pour avoir un impact significatif.
Acteurs concernés
Ouvert aux acteurs technologiques et sectoriels, le TechSprint #2 encourage la constitution de consortiums regroupant des entreprises innovantes spécialisées en Cloud/Data/IA, ainsi que des acteurs sectoriels représentatifs. Ces groupes de travail collaboratifs visent à mobiliser toutes les ressources nécessaires au développement des projets.
Conditions et objectifs des projets
Les projets doivent répondre à plusieurs critères, notamment être fondés sur la Data et/ou l’IA, avoir un impact significatif sur la transition écologique, impliquer la collecte et le traitement de données privées, nécessiter un cadre de confiance pour la sécurisation des échanges de données, et s’inscrire en complémentarité aux infrastructures de l’État.
Déploiement en Deux Phases
Après la phase de candidature jusqu’au 8 janvier 2024, le TechSprint #2 se déroulera en deux étapes :
- La phase Embarquement, d’une durée d’un mois, structurera les projets présélectionnés via un soutien sur les données, le partenariat, la mesure de l’impact, et la proposition de valeur ;
- La phase Tremplin, sur six mois, offrira un accompagnement sur-mesure aux projets lauréats, centré sur la fiabilisation des solutions Data/IA et la maximisation de leur impact écologique. Mêlant expertises techniques et appuis opérationnel, il sera mis en œuvre par des entités du groupe Caisse des Dépôts, HEC Paris, l’Institut Mines-Télécom et l’ADEME.
Subventions
Les projets sélectionnés bénéficieront de subventions, 100 000 euros pour les “Jeunes Pousses” et 200 000 euros pour les “Bambous”, pour co-financer le programme de travail sur six mois.
Catherine Mayenobe, directrice générale adjointe, directrice des opérations et du pilotage de la transformation opérationnelle de la Caisse des Dépôts, déclare :
“Le succès de la 1ère édition du challenge TechSprint engage le groupe Caisse des Dépôts et ses partenaires à porter encore plus loin leurs ambitions dans le cadre du TechSprint #2 lancé aujourd’hui. Contribuer à diffuser rapidement et largement des solutions numériques fiables et à impact sur la protection de notre environnement est essentiel pour accélérer la transformation écologique du pays, dans un cadre souverain. C’est une démarche résolument ‘éco-optimiste’ que nous souhaitons encore amplifier dans les prochaines années.”
