Montréal se veut plus que jamais un pôle d’innovation technologique mais également sociale. Si l’intelligence artificielle est sur le devant de la scène un peu partout dans le monde quant à ses applications actuelles ou à venir, aux impacts qu’elle va générer, elle est aussi un moyen pour les entrepreneurs d’attirer des investisseurs. Cependant, c’est pour un tout autre objectif que Centraide a invité plusieurs chercheurs très réputés à Montréal le 17 avril dernier.
Une conférence scientifique sur les plus récentes avancées en intelligence artificielle s’est tenue le 17 avril dernier au Théâtre Rialto à Montréal en présence de plus de 500 personnes. Hugo Larochelle de Google Brain a rassemblé sur une même scène 11 chercheurs qui contribuent à faire de Montréal un centre névralgique dans le domaine de l’IA, dont Yoshua Bengio (Element AI), Doina Precup (DeepMind) et Pascal Vincent (Facebook). Après un discours inaugural de Jeffrey Dean, leader de Google Brain, chaque chercheur a présenté ses derniers travaux de recherche.
« On souhaitait trouver une façon pour que l’expertise et le dynamisme de la communauté tech puissent bénéficier à l’ensemble du Grand Montréal. Les événements TechAide comme la Conférence AI nous permettent de rassembler les gens de cette communauté unique autour de sujets qui les passionnent tout en les sensibilisant à la cause de Centraide : briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion », a souligné Alan MacIntosh, associé chez Real Ventures, président de la Fondation OSMO et co-fondateur de TechAide.
La conférence de TechAide a été rendue possible grâce à la contribution de partenaires tels que Google, Lavery, Microsoft, Nebula AI, QuindiTech et Samsung.
Centraide du Grand Montréal intervient sur le territoire de Laval, Montréal et la Rive-Sud. Près de 57 000 bénévoles sont impliqués au sein des quelque 350 organismes qu’il soutient et 22 000 bénévoles se consacrent à l’organisation de sa campagne annuelle. Au Québec, Centraide est présent dans 18 régions et reçoit l’appui d’entreprises, d’institutions privées, publiques et parapubliques et de grandes organisations syndicales. Les fonds recueillis sont investis localement pour briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale.