FARI, institut bruxellois pour l’intelligence artificielle, mis en place l’an passé dans le cadre du plan de relance, a pour objectif de relier les experts en IA, les citoyens, les entreprises et les organisations locales. Le ministre de la transition numérique, Bernard Clerfayt vient de lui attribuer quatre projets, cette première mission confiée à FARI vise avant tout à l’amélioration des services publics de la capitale belge.
FARI, «institut d’intelligence artificielle pour le bien commun», rassemble plus de 300 chercheurs en IA et disciplines associées, autour de projets pouvant bénéficier à l’intérêt général. Il promeut la recherche sur une intelligence artificielle digne de confiance, transparente et explicable et a pour objectif d’aider la Région de Bruxelles-Capitale et ses habitants à relever des défis auxquels ils sont confrontés dans divers domaines.
La collaboration entre les chercheurs de FARI et la Région donne déjà naissance à des réalisations concrètes, au service des Bruxellois. Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique annonce la mise en œuvre de 4 projets et précise:
«Il faut que la Région s’approprie l’intelligence artificielle si elle veut profiter de cette technologie au bénéfice de ses citoyens. D’une part, les administrations publiques vont pouvoir s’appuyer sur les connaissances scientifiques et technologiques de nos chercheurs reconnus. D’autre part, ces derniers pourront déployer tout le potentiel de leurs recherches pour améliorer nos services publics.»
La première mission confiée à FARI par la Région bruxelloise vise une amélioration des services publics bruxellois. La technologie doit être au service des politiques publiques. C’est pourquoi les quatre premiers projets pilotes menés par FARI et son équipe multidisciplinaire concernent des thématiques traitées par le ministre.
Emploi : améliorer le matching
Faire correspondre offre et demande d’emploi peut poser des problèmes, les chercheurs d’emploi se voient parfois proposer des offres inappropriées. Le matching est une technique permettant de mettre en relation les candidats et les recruteurs grâce à un algorithme. Lancé en octobre dernier, le projet pilote initié par FARI en collaboration avec Actiris, organisme régional chargé de la politique de l’emploi dans la région de Bruxelles-Capitale, a pour but d’étudier la solution actuelle de matching, de l’améliorer et de faire des recommandations pour proposer un outil plus simple et plus efficace.
Vente d’animaux
On trouve sur internet de nombreuses annonces pour les ventes d’animaux. Certaines peuvent y avoir été publiées par des réseaux de trafic d’animaux. Le projet pilote vise donc à identifier plus rapidement les annonces illégales sur Internet et assurer le suivi nécessaire.
Test de simplification administrative
Prévu dans le plan bruxellois de simplification administrative, ce test permettra de soumettre tous les nouveaux textes législatifs à une analyse « Parcours Usager ». Une étape indispensable afin de s’assurer que l’impact sur l’usager soit le plus faible possible et diminuer la charge administrative du citoyen.
Stratégie bruxelloise
Afin d’offrir un cadre de développement, de garantir la cohérence des projets mais aussi de tabler sur une mutualisation des connaissances, FARI et le CIRB (Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise) proposeront une feuille de route pour le développement de l’intelligence artificielle en Région bruxelloise.
Bernard Clerfayt conclut :
«Cette collaboration nouvelle entre les administrations publiques bruxelloises et les chercheurs du monde académique est assez intéressante et permet à ces deux mondes de s’enrichir l’un de l’autre. Les administrations publiques vont en effet pouvoir s’appuyer sur les connaissances scientifiques et technologiques de nos chercheurs reconnus. Et ces derniers pourront déployer tout le potentiel de leurs recherches pour améliorer nos services publics.»