Konverso a conclu sa levée de fonds globale de 2 millions d’euros. La start-up spécialisée dans les plateformes conversationnelles appliquées à la sphère de la DSI va ainsi poursuivre son développement produit, nouer des partenariats en France et à l’international et développer ses ventes directes.
La levée de fonds de Konverso a été réalisée auprès d’entrepreneurs internationaux comme Johan Gedda (co-fondateur de Rocket Software dont Bain Capital a pris une part majoritaire du capital en 2019) et de business angels français, notamment Guillaume Paoli (Aramisauto.com) et Sébastien Lalevée (Financière Arbevel), elle a été menée en deux temps : une première levée en janvier 2018 et une seconde en septembre 2019, chacune d’1M€.
Konverso a été créée en 2017 par Bertrand Lafforgue et Amédée Potier dans le cadre du programme start-up de Microsoft. Sa plateforme conversationnelle et ses assistants virtuels nouvelle génération ont été lancés sur le marché fin 2018, après 2 ans de R&D. L’offre de Konverso a déjà été saluée par le cabinet Everest Group dans son dernier rapport Conversing with AI Intelligent Virtual Agents (IVA) Market report 2019. L’une des forces de Konverso est son équipe 18 collaborateurs dont un pool d’experts en machine learning et en traitement du langage naturel.
La start-up vient de rejoindre l’Alliance for Open Chabot et compte déjà des clients comme Bolloré Transport & Logistics, Computacenter, Umanis …
La proposition de valeur de Konverso répond à un véritable besoin marché : fournir une plateforme conversationnelle et des assistants virtuels intelligents, multicanaux et multilingues nouvelle génération pour aider les DSI à accélérer la transformation digitale de l’entreprise. Ces bots dit 2.0 sont conçus pour répondre à des usages et enjeux économiques de la DSI (IT Service Desk, Digital Workplace, DevOps, etc.) : par exemple, dans le cadre du support bureautique applicatif, ils sont capables d’automatiser des actions comme la réinitialisation de mot de passe, de recommander aux collaborateurs des usages pour l’adoption accélérée d’application digitales comme O365, et de rechercher sur de multiples bases internes / externes les réponses aux questions des collaborateurs. Ils sont conçus pour collaborer avec d’autres types de bots, comme les bots dédiés au Robotic Process Automation. L’expérience utilisateur proposée est particulièrement simple et fluide pour le collaborateur, les bots étant d’ailleurs accessibles dans un portail d’entreprise, Microsoft Teams ou Google Chat et également par la voix et le téléphone
Cette levée de fonds va permettre à Konverso de répondre à un triple objectif :
- Poursuivre ses investissements R&D. Les équipes vont étendre les capacités d’automatisation des bots et leur intégration à des solutions de Robotic Process Automation (RPA) pour faire converger cognitif et RPA et limiter les interventions humaines. L’entreprise vient dans cette optique de signer un accord avec Automation Anywhere. Un autre volet est la capacité des bots à lancer des campagnes proactives auprès des utilisateurs pour, par exemple, la réalisation des mises à jour logicielles – ce qui est unique sur le marché
- Développer son écosystème de partenaires (éditeurs et infogérance) en France et à l’international
- Accélérer ses ventes directes en France, en renforçant ses moyens et son équipe commerciale
« Cette deuxième phase de notre levée de fonds nous permet d’accélérer le développement de notre offre unique et performante à destination des DSI. Depuis 2015, les entreprises sont inondées de plateformes de développement de chatbot ayant un faible impact ; nous rencontrons de nombreux clients déçus de leurs expérimentations, notamment car elles ont nécessité beaucoup de développements et une maintenance très lourde.
Les entreprises cherchent maintenant des bots ayant une base de départ fournissant un service plus instantané et des possibilités d’extension rapide. Devant la complexité de construire des bots performants, cette approche de Buy vs Build commence à séduire les DSI et l’écosystème de partenaires », commente Bertrand Lafforgue, Président de Konverso.