À l’occasion de la Journée internationale des startups, nous vous proposons de découvrir Bioptimus, une jeune pousse qui ne cache pas son ambition : révolutionner la biologie grâce à l’intelligence artificielle générative. Issue de l’esprit innovant de vétérans de Google et Owkin, la startup française a récemment levé 32 millions d’euros, affirmant sa position comme pionnière dans l’exploration de nouvelles frontières scientifiques.
Bioptimus : une vision commune
Bioptimus s’est la rencontre du Professeur Jean-Philippe Vert et de Zelda Mariet, Rodolphe Jenatton, Felipe Llinares, David Cahané et Eric Durand. Des scientifiques aux parcours illustres, notamment au sein de Owkin et Google Deepmind, et unis par une vision commune : transcender les limites actuelles de la biologie en intégrant l’IA générative au cœur de leurs recherches. Une ambition de taille certes, mais qui promet d’inaugurer une ère nouvelle où la complexité biologique serait démystifiée, ouvrant la porte à des avancées sans précédent. Le Professeur Jean-Philippe Vert explique :
“En exploitant la puissance des modèles de base de l’IA formés sur d’énormes quantités de données biologiques et multimodales à différentes échelles, nous visons à capturer les lois de la biologie qui jusqu’à présent sont restées trop complexes pour être correctement comprises. Cette compréhension holistique de la biologie sera cruciale pour accélérer les percées scientifiques et les innovations dans les sciences biomédicales et environnementales.”
Incubée chez Owkin, la startup bénéficie de l’expertise d’une équipe renommée, de données distinctives couvrant diverses échelles biologiques et d’une capacité de calcul avancée, travaille à la création d’un modèle d’IA de référence conçu pour relier différents niveaux biologiques, des molécules aux cellules, et jusqu’aux organismes entiers.
32 millions d’euros et des partenariats stratégiques
Le démarrage de Bioptimus a été propulsé par une levée de fonds significative, orchestrée par Sofinnova Partners et Bpifrance. Cette injection de capital, appuyée par des investisseurs des deux côtés de l’Atlantique, témoigne de la confiance en la capacité de la startup à marquer de son empreinte le domaine de l’IA en biologie. Les partenariats noués avec Owkin et AWS ne font qu’accentuer cette dynamique, en fournissant à Bioptimus des ressources inestimables pour le traitement et l’analyse de données multimodales. Par ailleurs, la jeune pousse compte à son board Edward Kliphuis de Sofinnova Partners, Laurent Higueret de BpiFrance et Alban de La Sablière d’Owkin mais également Thomas Clozel en tant que conseil stratégique.
Au cœur des ambitions de Bioptimus réside le développement d’un modèle d’IA générative dédié à la biologie. Cette technologie, par sa capacité à créer de nouvelles données à partir de celles existantes, promet de révéler les mystères de mécanismes biologiques complexes. L’approche novatrice de Bioptimus vise à interconnecter les divers niveaux d’organisation biologique — des molécules aux organismes entiers — afin de catalyser des percées scientifiques majeures. Pour les co-fondateurs de la startup, l’IA générative va transformer radicalement la biotechnologie et de contribuer à l’avènement de la médecine personnalisée. En permettant une compréhension plus profonde des systèmes biologiques, Bioptimus cherche donc à se positionner à l’avant-garde des efforts pour adapter les traitements médicaux aux spécificités individuelles, marquant un tournant décisif dans la lutte contre des maladies jusqu’ici intractables.
Les perspectives sont prometteuses, même si les défis considérables, notamment en termes d’intégration de données hétérogènes et de respect des cadres éthiques et réglementaires. Bioptimus incarne l’esprit d’innovation qui caractérise la recherche contemporaine en IA et biologie. En s’appuyant sur des technologies de pointe et des partenariats stratégiques, la startup s’engage dans une voie ambitieuse pour tracer de nouvelles voies thérapeutiques. Alors que nous célébrons la Journée internationale des startups, Bioptimus se profile comme un acteur clé de la prochaine révolution biotechnologique, illustrant parfaitement la synergie entre l’intelligence humaine et artificielle.